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Le Personnel du PFCIGL, pour un environnement assaini de travail

Le Personnel du PFCIGL, pour un environnement assaini de travail

Le personnel du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL) s'est, au matin du 12 août 2024, rassemblé pour des travaux d'entretien à l'Immeuble SOCAR où il travaille.

« Nous sommes en train de faire ces travaux pour répondre à l'ordre du Président de la République qui nous a demandés de faire la propreté autour de là où nous travaillons.

Comme nous sommes locataires de l'Immeuble SOCAR, nous avons choisi de le faire juste derrière l'aile que nous louons », a indiqué Mme Clotilde Nizigama, Coordonnateur du PFCIGL à la Télévision Nationale qui faisait le tour de la ville dans le cadre de l'appel du Président. Vêtus en tenue de Sport, les membres du personnel du Projet se sont activés à arracher les mauvaises herbes, ramasser du papier, des branches d'arbres et des feuilles mortes tombés par terre. L'aile du Bâtiment occupée par le Projet dispose d'un incinérateur ayant servi par la suite à brûler les ordures ramassées.

Validation des études techniques actualisées d'Avant-Projet Détaillé pour la réhabilitation du Port de Rumonge

Validation des études techniques actualisées d'Avant-Projet Détaillé pour la réhabilitation du Port de Rumonge

Les acteurs du domaine des ports lacustres et les représentants du Gouvernement du Burundi viennent de se réunir pour échanger sur les études actualisées d'Avant-Projet Détaillé (APD) de construction du Port de Rumonge et Provision des Services connexes. C'était lors d'un atelier de présentation et de validation de ces études organisé à Bujumbura en date du 27 août 2024. L'événement a été rehaussé par l'autorité provinciale de la Province de Rumonge, la Coordination du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL) sous financement de la Banque Mondiale, en présence des hauts cadres des Ministères en charge des Finances, du Commerce et de l'Environnement, des représentants de la Société Civile ainsi que des Projets partenaires.

D'après le Directeur Général de l'Autorité Maritime et Portuaire du Burundi, Mme Godelieve Nininahazwe, ayant représenté le Ministère en charge du Commerce, du Transport, de l'Industrie et du Tourisme, l'actualisation de ces études a été effectuée pour « s'assurer que les infrastructures sont conçues pour répondre non seulement aux besoins de tous les utilisateurs mais également qu'elles seront résilientes aux effets des changements climatiques ». C'est suite à la montée des eaux du lac Tanganyika due aux changements climatiques que le Gouvernement du Burundi a commandité l'actualisation des études effectuées par le Consultant MARITEC-CONCEPT en 2019 avec l'appui du PFCIGL.

Le Consultant RINA-COMMETE-CONSULMAR a été sélectionné pour cette mission d'actualisation de ces études.

Après la présentation via téléconférence par RINA-COMETE-CONSUMAR de ces études dans leurs volet technique, environnemental et social et économique, des observations portant notamment sur une piste d'accès au Port, l'atténuation des risques environnemental et social et la gestion des produits commerciaux périssables qui vont passer par le Port ont été émis avant leur validation.

D'après le représentant du Ministère en Chargé du Commerce dans ses attributions, il est crucial de suivre l'évolution de ce projet et de créer des occasions permettant de le poursuivre tel qu'envisagé.

La population burundaise et celle de Rumonge en particulier attend impatiemment la réhabilitation et la modernisation du Port dont la concrétisation se profile encore à l'horizon depuis bientôt sept ans.

Sensibilisation des agents des postes-frontières sur les violences basées sur le Genre dans le cadre de la facilitation du commerce entre le Burundi et la RDC

Sensibilisation des agents des postes-frontières sur les violences basées sur le Genre dans le cadre de la facilitation du commerce entre le Burundi et la RDC

Plus de 120 acteurs(93 hommes et 32 femmes) des services techniques œuvrant aux Postes Frontières et des représentants de l’administration locale viennent d’être sensibilisés sur les risques des violences basées sur le genre dans le cadre des activités du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands Lacs-PFCIGL.
L’atelier de sensibilisation est aligné au Plan de prévention, d’atténuation et riposte en matière d’Exploitation et Abus sexuels / Harcèlement Sexuel (EAS/HS) conforme aux bonnes pratiques de la Banque Mondiale en cette matière.

La prévention des Abus Sexuels et du Harcèlement Sexuel, une nécessité au lieu de travail
Lors de la formation, les participants ont été initiés aux concepts et aux formes de Violences Basées sur le Genre, aux facteurs favorisant les Violences basées sur le Genre (VBG). Ils ont pu découvrir comment les risques de VBG EAS/HS peuvent être liés aux activités du PFCIGL et aux interactions entre les usagers des Postes Frontières et les services y affectés. A travers le code de conduite, ils ont pris connaissance des actes interdits et les sanctions possibles en cas de non-respect et quelques articles de la loi burundaise interdisant les actes d’EAS/HS et autres formes des VBG.

D’après l’Assistant au Ministère en charge du Commerce, ce sont surtout les femmes exerçant le commerce transfrontalier, qui subissent ainsi de telles violences.
Les participants se sont rendus compte que dans la société Burundaise, les VBG touchent plus les femmes que les hommes. Ils ont noté que les Exploitations et Abus Sexuels ainsi que le Harcèlement Sexuel au travail sont plus susceptibles à se produire au travail. En identifiant eux-mêmes ces risques lors des interactions entre usagers des Postes Frontières et les services y affectés, les participants ont finalement trouvé ultime de s’en prévenir.

Défis à contourner pour lutter contre les violences basées sur le Genre aux Postes Frontières

Parmi les situations de nature à causer des exploitations et abus/harcèlement sexuels, les participants ont identifié le manque d'accès par les bénéficiaires féminins aux avantages et services du Projet, la faiblesse des services de contrôle sur les points d'entrée, le manque de documents requis de voyage, le commerce illégal et la fraude, la non/sous déclaration des marchandises, le favoritisme dans le contrôle des documents, l'abus de pouvoirs, le manque de locaux pour la fouille des personnes et des marchandises, le dépassement des heures de traversée des frontières, les circonstances de recrutement de la main d'œuvre par les entreprises attributaires ainsi que d'autres situations pouvant causer des sollicitations à caractère sexuel.
Il est ressorti, de la séance de sensibilisation que, quelle que soit la forme de violence, celle-ci a des incidences sur la santé mentale, psychologique et physique des femmes, les répercussions socioéconomiques étant également légion.
Que faire pour contourner ces défis ?
Pour faire face aux défis identifiés, les participants ont recommandé la sensibilisation des commerçants transfrontaliers sur les bonnes pratiques commerciales et les risques des VBG. Il faut, selon eux, lutter contre les mensonges y relatifs, notamment via des sanctions.
Aussi faut-il impliquer l'administration dans la sensibilisation sur le commerce transfrontalier et tout ce qu'il implique.
L'introduction des caméras, des scanners et l'aménagement des salles appropriées pour la fouille sur tous les Postes Frontières a été jugée indispensables.

Six chaines de valeur sélectionnées pour bénéficier de l’appui du Projet de Facilitation du Commerce Burundi-RDC

Six chaines de valeur sélectionnées pour bénéficier de l’appui du Projet de Facilitation du Commerce Burundi-RDC

Le Burundi connaît déjà les chaines de valeur prioritaires à appuyer dans le cadre du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands Lacs-PFCIGL.

Cela est ressorti d’un l’atelier organisé à cette fin en date du 16 juillet 2024 à Bujumbura par le Ministère du commerce, du Transport , de l’Industrie et du Tourisme avec l’appui de ce projet et qui a vu participation de plusieurs organisations institutions partenaires de ce Projet.

« La sélection de ces chaines de valeur est une des étapes d’une analyse de l’état des léieux des chaînes de valeur de l’agrobusiness actuellement en cours dont l’objectif global est de connaître l’état des lieux des chaines de valeur des produits agricoles à for potentiel de croissance et d’exportation dans la région », a indiqué l’Assistant du Ministre en charge du Commerce, M. Gérard Niyokindi lors de l’ouverture de l’atelier.

Les chaines de valeur choisies

C’est le Groupement AGREER-CUFORE qui a présenté les étapes et les résultats d’ une étude ayant abouti au choix par les membres de la Mission de huit, puis de cinq chaines de valeur soumis à l’atelier pour validation.

C’est ainsi qu’après de vifs échanges entre les participants, une liste de six chaines de valeur: farine de maïs , farine de manioc, jus d’ananas, huile de palme, oignon, tomate transformée a été adoptée et validée pour bénéficier de l’appui du PFCIGL. La liste devra faire objet d’un diagnostic approfondi.
L’atelier a souligné la nécessité de collaborer avec d’autres projets intervenant en amont des chaines de valeur.
Il faudra également capitaliser les acquis existants, en l’occurrence les unités installées à Cibitoke pour la transformation du maïs, de la tomate et de l’ananas qui ne sont pas actuellement fonctionnels et/ou qui sont sous-exploitées.
Un accompagnement des acteurs qui sont les producteurs, les consommateurs et les commerçants devra également être mené conformément aux normes de qualité des produits agricoles, surtout ceux destinés à l’exportation.

Le PFCIGL pour la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires

Le PFCIGL pour la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires

Eliminer les barrières tarifaires et non tarifaires identifiées à la frontière entre le Burundi et la RDC, tél a été le centre de l’Atelier de haut niveau sur la facilitation du commerce et l’élimination desdites barrières entravant les échanges sur les frontières burundo-congolaises.
Organisé par le Ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme sous le haut patronage de la Primature burundaise avec l’appui du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands Lacs-PFCIGL finance par la Banque Mondiale, l’atelier visait spécifiquement la promotion des échanges commerciaux et les voies et moyens de tirer profit de l’Accord commercial signé entre le Burundi et la RDC.
« Le Burundi doit favoriser un commerce extérieur compétitif et catalyseur du développement. Il doit nouer un partenariat stratégique à fort impact commercial visible », a souligné son Excellence le Premier Ministre, Gervais Ndirakobuca à l’ouverture de l’atelier.
Le commerce avec la RDC est très intéressant pour le Burundi dans la mesure où, d’après un expert, 56% des exportations du pays s’effectuent vers la RDC, ce pays devenant un meilleur marché d’écoulement des produits burundais.

Quelques défis à contourner pour un commerce transfrontalier adéquat.

La parole donnée aux commerçants transfrontaliers a permis d’exhiber les problèmes vécus quotidiennement à la frontière. En effet, il a été signalé une lenteur dans l’octroi de l’autorisation d’exportation, la multiplicité des barrières non tarifaires au long de la route reliant le Burundi et la RDC. « Le temps perdu à la frontière c’est, pour nous de l’argent perdu », a indiqué une commerçante lors de l’atelier.
La non publication de la liste des produits prohibés et non prohibés à l’importation tout comme à l’exportation, la corruption allant jusqu’à la confiscation de leurs produits, petits soient-ils constituent d’autres obstacles.
« Même pour 2 kilos de haricot ou de viande, des agents sur les frontières demandent de l’argent, faute de quoi ces produits sont saisis, puis brûlés », souligne un autre commerçant.

Même si de nombreuses barrières non tarifaires ont été réduites, les petits commerçants en signalent dans certaines localités. La non facilitation des formalités douanières pour les produits venant du Congo constitue une perte pour le Burundi car, les congolais peuvent payer en devises pour les produits qu’ils achètent au pays.

Les petits commerçants indiquent qu’ils échangent souvent leur argent en RDC en payant même les services leur rendus en Fbu. Cela devient, en effet, une grande perte pour le Burundi.

Des cas de harcèlement des femmes commerçantes et une hygiène précaire sont également signalés aux Postes Frontières.

Des mesures pour endiguer les défis tarifaires identifiés

Pour éliminer les barrières tarifaires et non tarifaires, l’opérationnalisation du Régime Commercial Simplifié (RECOS) s’avere crucial.

Pour faciliter l’exportation vers la RDC, l’Autorité chargée des migrations au Burundi s’est engagée à rendre fonctionnelle la carte dite « Ujirani mwema à partir du 12 août 2024 pour une validité pouvant aller jusqu’à trois mois.

Les commerçants devront, quant à eux, éviter de donner de fausses déclarations sur ces produits.

La facilitation des échanges exigera notamment la modernisation des douanes, l’adoption du système de guichets uniques et le renforcement de la sécurisation des frontières.

S’agissant du problème de change, la libéralisation du cours de change et la facilitation du commerce aux commerçants congolais ramèneraient au Burundi beaucoup de devises et la monnaie burundaise échangée et utilisée en RDC.

Le payement des taxes n’est permis qu’au lieu de chargement et de déchargement des marchandises.

La redynamisation du Comité national chargé de la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires, l’application des sanctions aux agents de police et l’informatisation des services frontaliers sont autant d’autres mesures consenties lors de l’atelier.

Quant au problème de harcèlement des femmes commerçantes, la sensibilisation sur la problématique « genre » s’avère indispensable.

Ce n’est, en fin de compte, que la professionnalisation des agents frontaliers qui rendra plus applicables toutes les solutions envisagées.

Le PFCIGL pour la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires

Le PFCIGL pour la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires

Eliminer les barrières tarifaires et non tari-faires identifiées à la frontière entre le Bu-rundi et la RDC, tél a été le centre de l’Ate-lier de haut niveau sur la facilitation du com-merce et l’élimination desdites barrières en-travant les échanges sur les frontières burun-do-congolaises.
Organisé par le Ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme sous le haut patronage de la Primature burun-daise avec l’appui du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands Lacs-PFCIGL finance par la Banque Mondiale, l’atelier visait spécifique-ment la promotion des échanges commer-ciaux et les voies et moyens de tirer profit de l’Accord commercial signé entre le Burun-di et la RDC.

Comment utiliser le RECOS du COMESA

Comment utiliser le RECOS du COMESA

Étapes clés pour bénéficier du RECOS et franchir la frontière plus vite et à moindre coût.

Focus  la 3e sous composante  coordination et suivi de l’intégration régionale

Focus la 3e sous composante coordination et suivi de l’intégration régionale

Rôle fédérateur du COMESA et appui du PFCIGL pour l’harmonisation, la formation et le suivi évaluation.

Les Comités Mixtes de Facilitation du Commerce Transfrontalier désormais outillés contre les barrières non tarifaires

Les Comités Mixtes de Facilitation du Commerce Transfrontalier désormais outillés contre les barrières non tarifaires

Atelier de renforcement des capacités à Cibitoke. Missions et fonctionnement des comités aux postes de Buganda et Mparambo.

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